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James Connolly

et le mouvement révolutionnaire irlandais

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James Connolly. Ce nom, en Irlande, sonne comme une légende. En Europe, peu de révolutionnaires recoivent, comme lui, l'hommage quotidien de tout un peuple. Sa vie et ses oeuvres hantent les écoliers irlandais. On décerne son nom aux gares, aux hôpitaux, aux rues. On porte son portrait à la boutonnière.

Derrière le vernis scintillant de la légende, l'homme de chair et de sang : le syndicaliste des taudis écossais et des faubourgs dublinois , l'organisateur des syndicats américains et des grèves de Belfast , le féministe et le tacticien militaire. Mais surtout, Connolly, qu'on accuse d'avoir succombé à la tentation nationaliste, donne une leçon de courage et d'optimisme alors qu'il s'oppose à la Première Guerre mondiale qui éclate.

Tant par sa vie de militant que par sa mort lors de l'insurrection de 1916 qu'il dirige, il enracine l'espoir dans la conscience du peuple irlandais opprimé nationalement.

Aucune surprise donc à ce qu'en 1978, tandis que le combat pour la libération nationale fait rage en Irlande, les jeunes générations redécouvrent Connolly et sa thèse principale : sans libération nationale, pas de socialisme , sans socialisme, pas de libération nationale réelle.

Par sa connaissance intime du mouvement républicain irlandais, et grâce à l'assistance de nombreux républicains et en premier lieu de Nora Connolly-O'Brien, fille de James Connolly, qui préface ce volume, Roger Faligot espère contribuer au débat qui anime les diverses tendances de la résistance irlandaise, et surtout faire découvrir à un public d'expression française la vie et l'oeuvre d'un socialiste qui reste d'une rare actualité dans son pays, tout en présentant une approche fraîche et utile au combat d'autres nationalités ou peuples opprimés en Europe.

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